Actualisé le 21 octobre 2025 par Rigaud Mickaël
📋 Sommaire
📈 Retrait du contenu généré par IA
Suite à la plainte de Françoise Cadol, doubleuse française de Lara Croft, Aspyr Media a retiré le contenu vocal généré par l’intelligence artificielle de la compilation Tomb Raider IV-VI Remastered. Ce retrait fait suite à une mise en demeure de la comédienne, qui contestait l’utilisation de sa voix synthétisée sans son consentement.
Aspyr Media a confirmé cette suppression dans un message publié sur son site d’assistance. L’éditeur a indiqué avoir retiré tout le contenu vocal produit par IA, tout en conservant les autres améliorations apportées par la mise à jour précédente.
Ce retrait marque une victoire pour les doubleurs et les doubleuses qui s’inquiètent de l’impact de l’IA sur leur profession. Il souligne également l’importance du consentement et des droits des artistes face aux nouvelles technologies.
📈 Contexte de la plainte
Françoise Cadol, voix française emblématique de Lara Croft, avait découvert que sa voix avait été reproduite artificiellement et utilisée pour de nouvelles répliques dans la version française de Tomb Raider IV-VI Remastered.
Indignée par cette utilisation non autorisée de sa voix, elle avait mis en demeure Aspyr Media et annoncé son intention d’engager des poursuites judiciaires.
Elle exigeait non seulement le retrait du contenu incriminé, mais également des informations sur le nombre d’exemplaires du jeu vendus.
📈 Impact de l’IA sur le doublage
L’affaire Tomb Raider illustre les inquiétudes croissantes des professionnels du doublage face à la montée en puissance de l’intelligence artificielle.
La technologie permettant de cloner des voix est de plus en plus sophistiquée, ce qui représente une menace potentielle pour l’emploi des doubleurs et doubleuses.
La pétition « TouchePasAMaVF » lancée par des professionnels du secteur témoigne de cette mobilisation et vise à défendre les droits et la qualité du doublage face à l’IA.
📈 Conséquences juridiques
Le retrait du contenu généré par IA par Aspyr Media pourrait avoir un impact sur la procédure judiciaire entamée par Françoise Cadol.
Même si l’éditeur n’a pas officiellement commenté l’affaire, cette décision pourrait être interprétée comme une reconnaissance implicite de l’utilisation non autorisée de la voix de la comédienne.
L’issue de cette affaire pourrait créer un précédent important pour les futurs litiges liés à l’IA et au doublage.
« L’utilisation non autorisée de ma voix par l’IA est inacceptable et je me battrai pour défendre mes droits. » – Françoise Cadol.





















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