Le studio de Palworld surprend : fini l’IA générative pour leurs jeux publiés !

Publié : 24 octobre 2025
Actualisé : 4 jours ago
Fiabilité : ✓ Sources vérifiées
Notre équipe met à jour cet article dès que de nouvelles informations sont disponibles.

🤯 Le Paradoxe de Palworld : Quand le “Pokémon avec des armes” se réinvente

Imaginez un peu le scénario. Vous êtes le studio derrière Palworld, le phénomène qui a secoué le monde du jeu vidéo avec ses créatures “inspirées” et son succès fulgurant. Un jeu qui a généré autant d’enthousiasme que de controverses, notamment des soupçons d’utilisation d’IA générative et de plagiat. Et là, coup de tonnerre : ce même studio annonce une nouvelle division d’édition, avec une règle d’or inattendue.

Oui, vous avez bien lu. Pocketpair, les créateurs de Palworld, se lancent dans l’édition de jeux… et promettent de bannir l’intelligence artificielle générative de tous les titres qu’ils aideront à publier. Une volte-face qui, avouons-le, a de quoi laisser perplexe.

🚀 Pocketpair Publishing : Un tremplin pour les indés, sans algorithmes créatifs

L’histoire commence avec le lancement, en janvier 2025, de Pocketpair Publishing. L’objectif est noble : utiliser l’incroyable succès de Palworld pour propulser de plus petits studios indépendants sur le devant de la scène. Une sorte de “rendez au suivant” version gaming. Mais cette aide s’accompagne d’une condition non négociable, une clause qui fait grincer des dents l’industrie tout entière.

Lors de la Gamescom Asia, John Buckley, le directeur de la communication et de l’édition chez Pocketpair, a jeté un pavé dans la mare. Pour Pocketpair Publishing, point d’IA générative. Clair, net, et sans bavures.

“On va dire que je mens, mais c’est la vérité. Nous n’y croyons pas et nous sommes transparents sur le sujet,” a déclaré Buckley à Game Developer. “Si vous êtes fan de l’IA, si votre jeu est basé sur le Web3 ou utilise des NFT, de nombreux éditeurs sont prêts à vous contacter, mais nous ne sommes pas le partenaire idéal.” Une déclaration forte, qui trace une ligne dans le sable.

🤔 Le Passé de Palworld : L’Éléphant dans la salle (de réunion)

Difficile de parler de cette nouvelle orientation sans aborder le passif de Pocketpair. Palworld lui-même a été la cible de nombreuses accusations. Des “inspirations” un peu trop poussées de certains monstres de Pokémon, et des rumeurs persistantes d’utilisation d’IA, notamment pour la localisation du jeu dans plusieurs langues.

Alors, cette nouvelle posture n’est-elle qu’une opération de communication bien orchestrée ? Une tentative de polir une image un peu écornée ? Il est tentant de le penser. Il semblerait que le studio ait pris la mesure de la mauvaise presse qui l’entoure et cherche à se racheter une conduite en s’attaquant de front à une de ses propres faiblesses perçues.

✨ La Vision : Un futur authentique face à la “vague” d’IA de mauvaise qualité

John Buckley n’y va pas par quatre chemins. Il anticipe une véritable déferlante de jeux de piètre qualité, conçus à la va-vite grâce à l’IA. “Je pense qu’au cours des deux ou trois prochaines années, nous allons entrer dans une ère de jeux de très mauvaise qualité créés par l’IA, et on le voit déjà sur Steam”, explique-t-il.

Cette vague arrive, et je pense que nous allons entrer dans ce marché de l’authenticité où les gens vont progressivement dire : ‘ces créateurs essaient vraiment de faire quelque chose de spécial’ pour riposter.

Pour Pocketpair, c’est une question de survie et de différenciation. Dans un marché saturé, l’authenticité deviendra une monnaie précieuse. Buckley craint même une “chasse aux sorcières” pour les petits studios, accusés à tort d’utiliser l’IA. En se positionnant clairement, Pocketpair veut offrir un havre de paix aux développeurs traditionnels.

⚔️ Contre-courant : L’IA, entre promesses des géants et réalité des indés

Cette déclaration de Pocketpair prend une saveur particulière quand on la met en perspective avec le reste de l’industrie. Des géants comme Microsoft ou EA ne cessent de vanter les mérites et le potentiel de l’IA pour optimiser le développement, créer du contenu ou personnaliser l’expérience. Pocketpair, avec sa nouvelle politique, nage clairement à contre-courant.

Mais il y a un hic de taille : comment vérifier réellement l’absence d’IA dans un jeu ? La frontière entre un outil d’aide à la création et une IA générative pure et dure est parfois floue. Les belles promesses de Pocketpair, aussi louables soient-elles, restent pour l’instant des déclarations d’intention difficiles à auditer.

🔮 Simple coup de pub ou véritable conviction : L’avenir le dira

Alors, faut-il applaudir ce virage ou rester sceptique ? Peut-être un peu des deux. Qu’il s’agisse d’une manœuvre pour redorer leur blason ou d’une conviction profonde, l’initiative de Pocketpair a le mérite de poser une question essentielle : quelle place pour l’humain dans la création vidéoludique à l’ère de l’IA ?

Cette prise de position courageuse pourrait bien faire des émules ou, au contraire, rester une exception. Une chose est sûre : le débat sur l’IA dans le jeu vidéo ne fait que commencer, et Pocketpair vient d’y apporter une voix des plus inattendues.

À propos de Rigaud Mickaël 490 articles

Webmaster • Bretagne, France

🎯 LLM, No Code Low Code, Intelligence Artificielle • 3 ans d'expérience

À propos de l'auteur : Fasciné par les technologies de demain, je suis Rigaud Mickaël, votre guide dans l'univers de l'Intelligence Artificielle. Sur mon site, iactualite.info, je décrypte pour vous les innovations qui façonnent notre avenir. Rejoignez-moi pour explorer les dernières tendances de l'IA !

TwitterLinkedInFacebook

Plus d'articles