Publié : 20 septembre 2025
Actualisé : 1 mois ago
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🔍 L’IA envahit le web, Vivaldi résiste
L’intelligence artificielle (IA) s’est rapidement intégrée à de nombreux aspects du web, des résumés d’articles aux chatbots d’assistance en passant par les moteurs de recherche. Cette omniprésence transforme l’expérience en ligne, modifiant la façon dont nous accédons à l’information et interagissons avec le contenu. Vivaldi, le navigateur web européen, s’oppose à cette tendance et plaide pour une “navigation humaine”.
L’essor de l’IA sur le web soulève des questions sur l’avenir du partage des connaissances et l’économie numérique. L’automatisation de tâches telles que la recherche et la synthèse d’informations peut-elle améliorer l’expérience utilisateur ou risque-t-elle de compromettre la qualité et la diversité du contenu en ligne ? La position de Vivaldi met en lumière ces enjeux et invite à une réflexion sur le rôle de l’IA dans notre relation au web.
Cette prise de position de Vivaldi s’inscrit dans un contexte où l’IA est de plus en plus présente, et parfois même controversée. Des outils comme ChatGPT et les moteurs de recherche basés sur l’IA sont devenus omniprésents, modifiant nos habitudes de navigation et la manière dont l’information est produite et consommée. La question se pose donc : l’approche de Vivaldi est-elle une simple résistance au changement ou une vision à long terme pour un web plus humain ?
🔍 Vivaldi : pour un web sans intermédiaire
Jon von Tetzchner, PDG de Vivaldi, affirme que l’intégration de l’IA dans les navigateurs web menace l’économie du web et le partage des connaissances. Selon lui, l’utilisation de résumés d’articles générés par l’IA réduit le trafic vers les sites web, impactant leur financement et leur visibilité. Il souligne également le risque de centralisation de l’information et de contrôle de l’accès aux connaissances.
Vivaldi s’inquiète de l’impact des résumés générés par l’IA sur les habitudes des internautes. La facilité d’accès à un résumé pourrait décourager l’exploration approfondie des sujets et limiter la diversité des sources d’information consultées. Ce phénomène pourrait à terme uniformiser le contenu disponible en ligne et appauvrir le débat public.
Le positionnement de Vivaldi met en avant la question de la monétisation de l’attention sur le web. L’utilisation de l’IA pour personnaliser les résultats de recherche et les contenus proposés aux utilisateurs peut influencer leurs choix et orienter leur consommation. Cette personnalisation, bien que potentiellement bénéfique, soulève des questions éthiques sur la manipulation de l’information et la liberté de choix des internautes.
🔍 Vivaldi refuse l’IA nativement
Vivaldi a fait le choix de ne pas intégrer de fonctionnalités d’IA nativement dans son navigateur. Contrairement à d’autres navigateurs qui proposent des chatbots, des résumés d’articles ou des suggestions de recherche basées sur l’IA, Vivaldi privilégie une approche plus traditionnelle, centrée sur l’utilisateur et le respect de la vie privée. Ce choix reflète une volonté de préserver l’expérience de navigation web telle qu’elle existe aujourd’hui, sans intervention excessive de l’IA.
Malgré son opposition à l’intégration native de l’IA, Vivaldi ne rejette pas complètement le potentiel de cette technologie. Jon von Tetzchner reconnaît l’intérêt du machine learning et la possibilité de développer des fonctionnalités utiles à l’avenir. Cependant, il estime qu’il est prématuré d’intégrer l’IA dans les navigateurs web, notamment en raison des risques liés à la désinformation et à la manipulation de l’information.
La position de Vivaldi sur l’IA est claire : pas d’intégration native pour le moment. Le navigateur préfère attendre une régulation plus stricte de l’IA avant d’envisager l’ajout de fonctionnalités basées sur cette technologie. Cette approche prudente contraste avec l’enthousiasme de certains concurrents qui misent massivement sur l’IA pour améliorer l’expérience utilisateur et proposer de nouvelles fonctionnalités.
« Nous prenons position, en choisissant les humains plutôt que le battage médiatique, et nous refusons de transformer la joie de l’exploration en une simple passivité de spectateurs. Sans exploration, le Web devient bien moins intéressant. Notre curiosité s’étouffe et la diversité du Web s’éteint. »
Jon von Tetzchner
PDG de Vivaldi
























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