Publié : 28 octobre 2025
Actualisé : 4 jours ago
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Imaginez un instant : une ministre, non pas humaine, mais une intelligence artificielle , annonce qu’elle est… enceinte. Et pas d’un, mais de 83 “enfants” virtuels ! Non, ce n’est pas le pitch d’une série dystopique, mais bien une annonce officielle du Premier ministre albanais, Edi Rama, qui a secoué le monde tech et politique fin 2025.
Dans un geste aussi symbolique que provocateur, l’Albanie se positionne à la pointe d’une expérience de gouvernance inédite, où l’IA ne se contente plus d’assister, mais devient une actrice à part entière, avec une “famille” numérique pour surveiller ses députés. Préparez-vous, car l’avenir de la politique est peut-être plus… algorithmique que vous ne l’auriez cru !
🚀 L’annonce qui détonne
C’est lors d’un forum international à Berlin, le 25 octobre 2025, qu’Edi Rama a lâché la bombe. Diella, sa ministre des Marchés publics entièrement générée par IA, allait “accoucher” de 83 bébés. Des bébés eux aussi conçus par IA, bien sûr. L’assemblée a dû en perdre son latin, ou plutôt son balkanique. Une grossesse virtuelle pour une ministre virtuelle, on aura tout vu !
Le point clé à retenir : Ces 83 “enfants” IA ne sont pas des blagues. Ils correspondent au nombre exact de députés du Parti socialiste au Parlement albanais. Chaque parlementaire aura son propre “bébé IA” pour l’assister, le surveiller, et même le conseiller.
🤖 Mais à quoi servent ces “bébés IA” ?
Loin d’être de simples gadgets, ces assistants virtuels ont une mission bien précise. Le Premier ministre Edi Rama l’a clairement énoncé : ils sont les yeux et les oreilles des députés. Ils doivent participer aux séances, prendre des notes, et informer les élus sur tout ce qui se passe. Finies les siestes parlementaires incognito !
Ces enfants leur serviront d’assistants, participeront aux séances parlementaires, prendront des notes sur tout ce qui se passe et informeront et conseilleront les députés sur leurs réactions.
Si vous allez prendre un café et oubliez de revenir au travail, cet enfant dira ce qui a été dit lorsque vous n’étiez pas dans la pièce.
Mieux encore, ils sont programmés pour veiller au grain. Si le nom d’un député est cité “pour de mauvaises raisons”, l’IA le préviendra et pourra même lui “conseiller” de contre-attaquer. De véritables gardes du corps numériques, imprégnés de “connaissances en législation européenne” grâce à leur “mère” Diella. Une façon de rendre la prolifération des copies de Diella à la fois visuelle et percutante.
☀️ Diella : D’assistante à Ministre
Diella, dont le nom signifie “Soleil” en albanais, n’est pas apparue de nulle part. Développée par l’Agence nationale de la société de l’information (AKSHI), elle a d’abord été lancée début 2025 comme assistante virtuelle sur la plateforme numérique eAlbania. Sa mission ? Simplifier les démarches administratives pour les citoyens. Un rôle classique pour une IA, somme toute.
Mais son destin a pris un tournant inattendu. Le 11 septembre 2025, Edi Rama lui offre un portefeuille ministériel : celui des Marchés publics. Une promotion fulgurante, qui a fait d’elle la première ministre IA au monde. Une vraie success story algorithmique !
Important : Diella, dont le nom signifie “Soleil” en albanais, incarne la transparence qu’elle est censée apporter. Un symbolisme fort pour une initiative visant à éclairer les zones d’ombre de la gouvernance.
| Rôle de Diella | Date Clé | Objectif Principal |
|---|---|---|
| Assistante Virtuelle sur eAlbania | Début 2025 | Aider les citoyens dans les démarches administratives |
| Ministre des Marchés Publics | 11 septembre 2025 | Superviser les appels d’offres, lutter contre la corruption |
| “Mère” de 83 Assistants IA | 25 octobre 2025 | Soutenir les députés socialistes, renforcer la transparence |
⚖️ La lutte contre la corruption
Derrière cette histoire “familiale” rocambolesque se cache un objectif sérieux : la lutte contre la corruption . En confiant la supervision des appels d’offres publics à un système algorithmique, le gouvernement albanais espère garantir une transparence totale. L’Albanie, qui se situait encore dans le tiers inférieur mondial en termes de perception de la corruption en 2025, a enregistré une amélioration notable, mais le chemin est encore long.
Edi Rama, qui a entamé son quatrième mandat, est un ardent défenseur de l’IA pour “transformer la gouvernance” et renforcer la transparence publique. Il voit dans Diella et ses “enfants” un moyen de moderniser l’État et de regagner la confiance des citoyens. Une audace qui interpelle : l’IA est-elle la solution miracle aux maux démocratiques ?
🤔 Au-delà du buzz : Réflexions
Cette initiative albanaise nous pousse à nous interroger : jusqu’où ira l’intégration de l’IA dans nos institutions ? Est-ce le début d’une ère de gouvernance hyper-rationnelle, dénuée de tout biais humain… ou d’une perte d’humanité dans la décision politique ?
Diella et ses 83 “enfants” ne sont pas seulement une curiosité technologique. Ils sont un miroir de nos propres craintes et espoirs face à l’IA. L’Albanie tente une expérience audacieuse, qui pourrait bien redéfinir les contours de la démocratie assistée par algorithme. Une chose est sûre : le débat ne fait que commencer.




















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